Occuper les enfants à la maison n’est jamais une mince affaire – et c'est d'autant plus vrai en période de confinement. Les enfants adorent bouger, chanter, et faire du sport avant tout. Et il n’est pas rare qu’ils délaissent les livres au profit d’un ballon de foot, ce qui est louable en soi, mais ne permet pas toujours de se cultiver comme on le voudrait. Autrefois, les grands-parents lisaient des livres aux enfants, et pour parfaire leur éducation, rajoutaient des touches édifiantes par le biais de souvenirs et de vécus. De nos jours, pour attirer les enfants sur les chemins de la culture, on peut la présenter de manière ludique comme un trésor en vue duquel se mettre en chasse: voici quelques petits conseils qui ne devraient pas tomber dans l’oreille d’un sourd!
Joindre l’utile à l’agréable
Sortir avec les enfants au Musée, c’est l’option favorite. Encore faut-il trouver une exposition qui saura intéresser les adultes et les intellos en culotte courte! Pour être sûrs de botter en touche, on conseille toujours de visiter des lieux improbables. En effet, ils cachent bien souvent en leur sein des pépites pour qui sait le voir, comme au Musée du chocolat à Strasbourg et à Paris!
D’autre part, il ne faut pas hésiter à privilégier les lieux 3 en 1, comme le Naïa Museum à Rochefort-en-Terre en Bretagne. Ainsi, on fera d’une pierre deux coups, en visitant un musée original puis son parc attenant où les plus jeunes pourront crapahuter sans limite! Ce lieu protéiforme recèle également un “escape game”, idéal pour distraire les ados accrocs aux jeux de stratégie ou ceux de type Donjons et Dragons. Cela enchantera toute la famille et laissera des souvenirs impérissables à l’âge adulte.
Se cultiver sur le net, oui, mais avec modération!
Donner le plaisir de la découverte aux jeunes les transforme souvent en adultes éveillés. Une fois qu’on ouvre la boîte de Pandore de la Culture, ils se prennent rapidement au jeu. Suspens, réflexion, émotion et enjeux, voilà les ingrédients qui les tiennent certainement en haleine! Il est vrai que stimuler l’imaginaire est gage de réussite lorsqu’on s’adresse aux enfants, mais aussi de possibles futures addictions. C’est pourquoi il vaut mieux se tourner vers les livres, les activités en plein air, ou favoriser des bonnes pratiques comme le jeu vidéo éducatif. Pour ne pas céder à toutes les tentations sur le net, heureusement que des structures comme l’ANJ (Autorité de Régulation des Jeux en ligne) les protège!
Mais tel est pris qui croyait prendre: ce sont souvent eux qui progressent plus vite que nous, les adultes, et nous conseillent des séries, des objets savants, et autres gadjets pour rester dans le coup!
La curiosité, c’est le maître-mot!
Qui n’a jamais été étonné de voir à quelle vitesse un enfant de moins de 10 ans apprend à se servir d’une tablette? C’est le cas de le dire que le maniement des outils informatiques semble réellement un jeu d’enfant! Avec des plateformes spécialement conçues pour eux, ils peuvent passer du bon temps comme sur le site web “tête à modeler” où de multiples activités culturelles ou de loisir sont proposées.
On peut choisir de leur faire écouter des podcasts comme celui des “Petits curieux” pour les 7 à 12 ans, ou leur faire lire des magazines numériques alternatifs, à l’image du journal québécois “le Curieux” pour la même tranche d’âge. Des sujets tendances et qui font l’actualité chaude du moment y sont abordés librement, comme les ravages de la cyberintimidation: tout un programme quand on veut éduquer les jeunes à éviter les écueils d’internet!
Préférer une culture générale ou spécifique?
De nombreuses pistes coexistent pour assurer au mieux l’éducation de nos chères têtes blondes! On peut tout aussi bien insister sur une pédagogie positive que sur des méthodes propres à Montessori.
L’essentiel, c’est de suivre son instinct sans pour autant improviser: “Paris ne s’est pas faite en un jour”, comme on dit! Une bonne idée, c’est d’aller sur le terrain: visiter les ludothèques, les petites librairies de campagne, regarder ce qui se fait chez des pays comme la Suède qui obtiennent de bons résultats. Passer la porte d’un bus littéraire ou d’un bus “chocolecture”, ou encore se rendre dans des cinémas d’art et d’essai visionner des dessins d’animation du monde entier sont des actions tout aussi bienvenues pour se cultiver et échanger entre parents et enfants.
Plus tard, quand on veut progresser dans les études, les choix des matières sont de plus en plus restreints. Or, pour avoir l’esprit ouvert, on a tout intérêt à élargir les champs de connaissances, même si on se spécialise au niveau des compétences. Et dans ces cas-là, tous les sujets sont bons à prendre et à apprendre!